"Je ne les supporte plus", "mon mari et ma fille se disputent sans cesse", "la communication est rompue, nous ne faisons que hurler!" Autant d'exemples des premiers propos tenus lors d'un entretien familial, comme si il n'y avait plus d'issue et pourtant accompagnés par un thérapeute le dialogue peut se renouer...
Plus généralement, les thérapies familiales sont indiquées : lorsque celui qui pose problème n'est pas celui qui souffre.
Par exemple, lorsqu'un enfant est en échec scolaire, sans pour autant en souffrir alors que cela inquiète ses parents, lorsqu'un adolescent s'enferme avec son téléphone portable devenu véritable "doudou" sans y voir de problème ce que les parents ne savent plus arrêter, doutant parfois sur le sens à donner à cette pratique, retrait "normal" de l'ado ? signe de malêtre ?
Elles sont également indiquées : lors de crise, à des moments clefs de la vie d'une famille, arrivée d'un enfant, déclaration d'une maladie grave chez l'un des membres de la famille, deuil, dépendance d'un aîné, ces moments de vie nécessitent une réorganisation familiale qui peut ouvrir la question d'une aide pour que chacun puisse exprimer ses affects, ses douleurs.
Si un événement est le même pour tous, en revanche il est vécu de façon singulière par chacun ce qui peut entraîner des incompréhensions massives menant à des souffrances, des conflits.
La thérapie familiale par la position du thérapeute va permettre une attention à chacun, va s'intéresser à l'interprétation des faits propre à chaque membre de la famille, va faire circuler la parole, faire le lien entre des histoires passées et des actualités de la famille afin de sortir des répétitions, des incompréhensions.